GrAnDe GuEuLe MaIs P'tItE bItE


C’est en 1945, à son retour de la guerre, que Marc Laurent, découvre son pénis.

En faisant cette découverte il ne peut contenir sa joie et décide aussitôt de se masturber à plusieurs reprises et de manger des tartines de son sperme avant de se sucer les orteils avec énervement.

Sa joie n'est que de courte durée. Une fois l’instant d’euphorie passée, Marc Laurent se rend compte avec angoisse que son pénis est de la largeur d’une bûche et mesure 51,74cm.
Désemparé devant ce constat, il enfonce une tige dans son oreille et décide de ne pas se laisser faire. Il est un battant, un dur à cuire, un guerrier, une valise de force. Aussi, il affronte DIEU en fondant une entreprise. Car Marc Laurent est un «esprit libre entreprenant»!

Sa force, il la concentre dans sa volonté de créer une machine capable de réduire la taille du pénis de tout un chacun... car, DIEU a pourvu bien peu d’hommes du petit pénis qu’ils désirent. Avec l’aide d’un ami ébéniste, Gerard Gontrax, Marc créé donc «Radiant-corp». Son projet de rétrécissage de pénis lui vaut, dès les premières heures, un prix nobel de la paix qui sera suivi, quelques années plus tard, d’un autre, tout aussi mérité. L’Etat lui fourni tout l’argent dont il a besoin, et pour ne pas gaspiller cet argent, Marc décide de ne pas payer ses employés, ni ses impôts d'ailleurs. Pour améliorer le rendement, il les menace pour éviter qu’ils ne dorment ou ne traînent la patte.

Comme chacun sait... dans l’Égypte antique, quand les esclaves tiraient les pierres sur les pyramides ..., détachés de toutes mauvaises intentions étaient les hommes aux fouets qui les frappaient et cherchaient avant tout à donner des regains d’énergie aux braves travailleurs tendancieusement «tir au flanc» et gauchistes mais ma foi fort épuisés..., un regain d’énergie donné en leur assénant avec intelligence quelques coups au visage. C’est ainsi qu’était Marc, impitoyable dans ses actes, mais foncièrement bon dans son cœur.

Marc était aussi un excellent père de famille. Depuis longtemps il avait remarqué le grand dynamisme de ses petits enfants , aussi leur demandait-il , avec tout les autres enfants qu’il avait capturé dans des maternelles, de bien vouloir travailler dans son usine.
Il savait pertinemment que des adultes n’auraient pas eu l’énergie requise et auraient peut être un peu facilement protesté, l’âge étant souvent synonyme de «tir au flanc». Pour avoir du rendement, il faut parfois savoir choisir avec intelligence ses employés... C’est ainsi qu’était Marc, un homme complexe, un homme astucieux, un homme capable de faire des choix, de trancher... mais surtout de trancher QUAND et OU il le fallait, avec la poigne de fer d’un tigre mais le cœur et les intentions d’un colibri.
Jamais Marc n’a perdu d’argent en affaire. Pas la moindre petite pièce. Mais Marc n’a également jamais «perdu la face» en affaire, car Marc était un homme libre et également libre de décider de ne rien devoir à qui que ce soit.

Une fois sa machine à rétrécissement de pénis réalisée, Marc Laurent appele Gerard Gontrax, son vieil ami. Ils purent enfin décider de la marche à suivre en ce bas monde et devinrent des hommes libres et égaux en droit à DIEU en personne. Ils étaient à présent libre de dominer le monde, de tuer les contestataires au régime qu’ils instaurèrent, libre de créer une nouvelle ère de bonheur personnel et de joie individuelle de EUX. Jamais plus il n’eurent de comptes à rendre. Leurs parents, depuis longtemps six pieds sous terre, se retournèrent dans leurs tombes en voyant cet ultime défi d’audace leur étant fait par leurs enfants qu’ils avaient si longtemps tenté d’élever sur le modèle «démocrate». Malheur à eux car jamais Marc et Gérard ne seraient de vils gauchistes humanistes, leurs visées étaient bien plus glorieuses et onanistes.
Leurs penis de 12 centimètres en furent la preuve fière et définitive.

Pour rire à la face du monde et exposer leur liberté... entre autre de penser et de se dépenser, Marc Laurent et son ami Gérard Gontrax, surnommés «les squalls», prirent cette photo, accompagnés de deux jeunes filles de princes américains, le tout dans une piscine d’alcool offerte par leur ami, le vicomte de l’archiduché de suisse.

On se souviendra avec émotion de la fabuleuse déclaration de Marc au grand conseil des empereurs du monde:

«Je dis OUI à la liberté de penser, la liberté d’expression et d’entreprise, mais pas celle qui ment et manipule... celle qui sauve, celle qui nourrit la liberté d’agir et d’entreprendre dans un monde où les vils tir-au-cul soviétiques homosexuels plein de répugnantes intentions de contrôle de l’esprit humains tentent un complots franc-maçonnique juif visant à faire venir John Kerry au pouvoir en Amérique. Je dis non à ces manipulateurs qui tentent de nous convaincre que nous ne sommes pas menacés d’extinction quand des hommes et des femmes commencent à copuler entre personnes du même sexe, sans honte et en jouant les victimes, j’affirme haut et fort que j’instaurerai un Reich Millénaire pour exterminer ces créatures qui nous rejettent et nous méprisent, nous les rares Hommes encore libres de penser par nous même et de voir que le monde doit être dirigé par une race supérieure de républicains uni par des liens de sang, d’économie et d’histoire très forts. Il faut nous libérer, nous vrais humains, du joug de ces créatures mesquines qui voudraient que tout le monde soit contraint d’être identique comme des droïds en prétendant chercher une forme d’égalité et de fraternité, car ce ne sont là que les bas discours lobotomiques de dictateurs hippies qui ne s’assument même pas et n’osent pas venir à la table des négociations... à moins qu’ils ne soit trop paresseux pour le faire ha... ha ... ha ... Si vous me permettez cette plaisanterie ha... ha... ha... ! Tout cela car JE SUIS LIBRE et je le dis HAUT ET FORT! Je suis LIBRE n’en déplaise à certains, et j’en suis fier.»

Après ce chaleureux discours, les grands empereurs du monde se levèrent, les larmes aux yeux et le coeur joyeux. Ils tendirent le bras droit au ciel dans un geste parfaitement synchronisé en lançant, tout sourires, un poignant HEIL MARC!

Sur son lit de mort, Marc soupira d’extase en remarquant à quel point sa vie avait été formidable et pleine de sens, puis, dans un rot de mort, il prononça «Grandgueul Méptibite» qui devint tel «Tu Quoque, Mi Fili» une grande phrase de l’histoire.


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